Detroit Metal City

Auteur : Kaminori Wakasugi
Genre : Seinen
Série en cours, 5 volumes au Japon, 2 en France
Première parution (au Japon) :
Éditeur français : 12bis
Éditeur japonais : Hakusensha
Prépublié dans Young Animal

Résumé : Sôichi Negishi est un jeune garçon qui affectionne les ambiances délicates et la pop suédoise… Pourtant, comble du paradoxe, il est le chanteur-guitariste déchaîné de "DMC" ("Detroit Metal City"), un groupe de Death Metal.
Rendu méconnaissable par un maquillage outrancier et provocateur à la façon du groupe "Kiss", épaulé par les deux autres membres de son groupe, il écume la scène musicale indépendante Tokyoïte en vociférant des imprécations démoniques sur fond de guitares électriques tapageuses. La jeune fille dont il est secrètement amoureux, et qu’il tente de conquérir, déteste le Death Metal. Sôichi, tiraillé entre sa délicatesse naturelle et son rôle "d’empereur des ténèbres" de la musique va devoir gérer aussi habilement que possible sa double vie pour avoir une chance de séduire l’élue de son coeur.
Mais la vie est compliquée et les situations équivoques qui vont succéder, vont lui rendre ses chances de succès bien improbables… (résumé : manga news)

Mon avis : Des bons mangas, il y en a. Des mangas drôles et délirants, aussi. Mais j'ai rarement lut un manga qui me fasse mourir de rire. Et bien c'est le cas de Detroit Metal City. j'étais littéralement pliée en deux à la lecture du premier tome. Certes, les dessins sont pas terribles, et nécessitent un léger temps d'adaptation, mais ils collent drôlement bien au genre du manga. Et l'histoire de ce pauvre gars qui se retrouve presque malgré lui entrainé dans le monde du Death Metal est tellement désopillante ! A se demander si en fait il n'est pas complètement schyzophrène, car autant il est banal dans la vie de tous les jours, presque niais, et autant sur scène il assure dans son rôle d'empereur du Death Metal... Il est preque "habité" par Krauser II, si bien que ce personnage exentrique et cru ressort parfois aux pires moments. Les protagonistes secondaires sont assez marrants aussi, notamant la manager du groupe, une espèce d'hystérique du métal masochiste et obsédée, qui a fait de Soichi son souffre-douleur. Bon, attention tout de même, ce manga n'est pas à mettre entre toutes les mains, car le langage est très cru (surtout les paroles des chansons).  Et à prendre au 10ème degrès minimum !

Note : 17/20